Parce que Facebook possède 500 millions d’utilisateurs, des dizaines de millions d’interactions 
quotidiennes, des milliards de photos et une aura médiatique considérable, l’entreprise est vue par de nombreux observateurs comme la seule puissance en mesure d’inquiéter Google. Toutefois, ce dernier acteur adopte une posture interessante, même si la stratégie RP est un peu cousue de fil blanc: le mouvement social media n’est qu’un moment du Web quand l’activité de la firme de Mountain View se développe dans l’ensemble des composantes digitales.
“Le monde numérique est en pleine expansion: le cloud computing, le mobile, effectivement le social media, la recherche, et bien d’autres chapitres. Oui, absolument, le social networking fera partie de notre stratégie, oui, il sera incorporé dans bon nombre de nos produits. Mais en même temps rappelez-vous que ca n’est qu’un chapitre d’un livre entier.“ a déclaré Patrick Pichette, directeur financier de Google, à la télévision publique australienne dimanche.
Sans remettre en cause le bien fondé de cette déclaration, la récente incursion de Facebook dans le secteur de l’email renforce l’évidence que les deux entreprises s’opposent désormais sur de nombreux fronts, plus seulement sur la verticale sociale. La vraie question, définitivement, est: quel est le core business le plus puissant? La recherche ou la maitrise des liens digitaux entre les gens?
Monsieur Pichette s’est également gargarisé des résultats de Google dans le secteur du mobile: “Maintenant que tout le monde a un smartphone, tout le monde fait des recherches en mobilité. Et comme l’a dit Eric Schmidt récemment, nous activons 200 000 nouveaux terminaux Android chaque jour. C’est une accélération impressionnante du marché.”
Pichette a clos son propos en revenant sur le mantra Google, “Don’t be evil“. “Google, en fait, n’est pas conduit par l’argent mais par la conviction qu’Internet change le monde.“ Un directeur financier sait que ca ne cote rien de le dire!
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