La semaine dernière, Bo.lt s’est enfin ouvert au public après un an en bêta privée. Le service, qui a déjà reçu un investissement de 5 millions de dollars de la part de Benchmark Capital, permet de modifier presque n’importe quelle page sur le web.
Comparé à un genre de Bit.ly plus avancé, le moteur Bo.lt génère un double de l’URL et une copie de la page en question sur ses serveurs. Une fois que la page a été copiée, le service permet aux utilisateurs de la modifier ; vous pouvez changer le texte, ajouter ou enlever les images ou mettre des liens – soit via l’éditeur HTML ou via l’éditeur visuel. Et dès que vous aurez terminé, vous pourrez partager votre oeuvre sur Facebook ou Twitter.
Bo.lt fournit également un service d’analytique en temps-réel et permet de suivre le trafic venant de Facebook, Twitter et Google. Il y a également un flux qui montre l’activité de la communauté et les nouvelles pages modifiées.
Evidemment, une grande question se pose concernant le droit de l’auteur. Mais Matehew Roche, le co-fondateur de Bo.lt, affirme que l’outil ne change rien par rapport aux publicités ou aux services d’analytique de la page. Pourtant, il faut voir comment régissent les propriétaires des sites vis-à-vis les modifications.
La société prévoit d’introduire un business modèle Freemium, qui donnerait les utilisateurs certaines fonctionnalités supplémentaires avec un compte payant, comme la possibilité de créer des pages Bo.lt avec les URL personnalisés. A l’heure actuelle, des sociétés partenaires comme Housplans.com, Second Porch et Smart Destinations utilisent la solution de Bo.lt afin de mieux orienter leurs pages vers les clients.
Même si le service (qui me fait penser un tout petit peu à la solution de la startup française, Wozaik) est assez impressionnant, l’objectif de l’équipe est plus ambitieux que de créer un simple outil. Les cofondateurs Matthew et Jamie Roche visent à révolutionner la manière dont on partage les pages web : “Nous sommes en train de développer un réseau de partage de pages web, vous devrez être capable de partager une page web comme vous partagez du contenu sur YouTube ou Flickr.”
Via: TechCrunch France
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