dimanche 14 novembre 2010

L’appli vedette Kik devrait-elle sa viralité à une « inattention méditée d’Apple ?

Adaptation d’un article d’Alexia Tsotsis par Selma Bekkaoui

Pas besoin de la présenter, Kik Messenger est l’application mobile dont tout le monde parle en ce moment. Sa success story est fabuleuse : elle passe de 0 à 1,5 millions d’utilisateurs en 18jours. Au delà du fait qu’elle soit gratuite et multiplateforme, elle a l’avantage d’avoir une vitesse incroyable, notamment par rapport à ses concurrentes What’s App et Ping Chat.

Sur ses 1,5 millions d’utilisateurs, on compte 650 000 uniquement sur iPhone et le reste est réparti de manière égale entre Android et Blackberry. Les fans de l’appli la décrivent d’ailleurs parfaitement comme « un BBM pour tous les autres . Le service a été créé en 2008 et était au départ centré sur du SMS, jusqu’à ce que Ted Livingston décide récemment de lancer Kik en tant qu’application.

Kik Messenger a été conçue de manière à être virale avec des invitations d’amis qui se font très intuitivement par texto, tweet ou mail. De plus, l’application peut accéder directement à vos contacts et vous proposer de rajouter plus facilement et plus simplement vos amis sans avoir à rentrer leurs pseudos un par un.

Une fonctionnalité qui donne tout son sens au succès viral de l’application mais qui semble tout de même poser un léger problème au niveau des termes d’utilisations imposées aux développeurs Apple.

En effet, le fait d’importer les contacts sur l’application sans même demander une permission d’accès à ces informations, est contraire aux conditions d’utilisations des développeurs Apple. En plus, Kik ne donne pas non plus accès à ses utilisateurs aux termes d’utilisation de l’application elle même. Ça fait déjà deux conditions non respectées :

Livingston ayant pris connaissance de la situation via les publications sur Quora et GetSatisfaction, a assuré s’occuper de l’aspect privacy de l’applicacation et mettre en place rapidement une demande de permission de l’utilisateur pour accéder aux contacts de celui-ci.

Ce qui est étonnant dans cette histoire c’est qu’Apple a tout de même validé l’application, quatre fois, sur l’App Store sans soulever ces violations de termes d’utilisation. Et puis, ce n’est pas comme si l’arrivée de cette application sur l’App Store pouvait passée inaperçue avec plus de 650 000 téléchargements.

Ted Livingston se plait à plaisanter sur le sujet en affirmant qu’il en est tout aussi surpris mais que « si ça trouve, Apple a laissé faire pour contrer le service BlackBerry Messenger .

Alexia Tsotsi de Tech Crunch US n’a pas eu de réponse d’Apple suite à sa demande de renseignements supplémentaires à ce sujet.

Ci-dessous l’intégralité des termes d’utilisation iOS SDK d’Apple.

iOS Developer Program License Agreement


Via: TechCrunch France

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