Des falaises à l’infini balayées par les rouleaux du Pacifique qui font le bonheur des surfeurs, une architecture hispanique inondée de nature et de couleurs, d’élégantes stations balnéaires, San Diego est, à deux pas du Mexique, une ville ou il fait bon vivre.
Après une virée hollywoodienne électrique, c’est le charme naturel de San Diego qui ramène le voyageur européen à des distances raisonnables alternant falaises découpées battues pas le Pacifique et villages côtiers d’architecture hispanique. A San Diego on cultive l’art de vivre, on vient pratiquer son sport favori (surf, kayak, jogging ou vélo) de Mission Beach aix spots secrets des surfeurs. On arpente aussi les chemins verts des falaises de grès de la Jolla au Mission Bay park, jusqu’à la terrasse panoramique d’un restaurant de cuisine organique baignée d’une lumière venue des terres latines.
Il faut se laisser glisser sur la ligne aérienne du Coronado Bay Bridge pour rejoindre L’île enchantée de Coronado, célèbre pour son hôtel du même nom. Dans ce gigantesque palace victorien, on a l’habitude de venir prendre un verre face à la mer en mémoire de Marilyn et Tony Curtis qui y tournèrent Certains l’aiment chaud.
Mais la nature nous rattrape lorsque l’on s’aventure dans le Balboa Park. Son zoo mythique rassemble les espèces les plus rares et menacées dans des endroits à ciel ouvert imitant leurs habitats naturels: les hippopotames y prennent un bain de soleil sur leur plage tandis que les pandas chiquent des bambous à l’ombre des grands arbres. Un tour en télécabine au-dessus du zoo permet d’observer cette faune harmonieuse s’épanouir en pleine nature. Outres les musées et villages d’artistes colorés fleurissant dans l’immense Balboa Park, on appréciera de venir se reposer sous un arbre simplement pour contempler de magnifiques fresques mexicaines.
Enfin, il faudra s’accorder un détour par le quartier originel : le parc historique d’Old Town et ses bâtiments du milieu du XIXè siècle abrite musées, boutiques et restaurants mexicains dans un cadre élégant et bercé de rythmes latinos. Eucalyptus et plantes tropicales nous conduisent finalement à la Dame aux tortillas, dans le Bazaar del mundo. C’est certainement ici que l’on prend conscience que la tropicalisation des Etats-Unis est déjà une réalité en Californie: musique, culture, cuisine et même ce fameux spanglish que l’on adopte comme un doux patois, what a trip, amigo!
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Source: Idée Voyage
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